Projet William

Un Happy Runneur à la conquête de l’Inde

Aujourd’hui on laisse la parole à William, notre happy runneur rochelais qui est aussi un happy marcheur à ses heures perdues. Il vient de se lancer un nouveau défi : remonter l’Inde, à pied, en moins de 90 jours.

 

Le projet de William

Dans moins de deux mois, William se lance dans la course de toute une vie. Pas de dossard, une fois n’est pas coutume, mais un superbe tracé, un peu de dénivelé et une montagne de kilomètres à faire saliver les spécialistes de l’ultra-trail.

Le parcours ? Une incroyable traversée de l’Inde, de la pointe sud du sous-continent, à New Delhi, la capitale, 2800 km plus au nord. En marchant. Seul et sans assistance. À la rencontre de l’Inde et de ses habitants.

Pour réaliser la dimension de ce challenge, il s’agit de la distance entre Paris et Moscou qu’il va parcourir en moins de 90 jours, 31 km de moyenne quotidienne ou encore l’équivalent de 67 marathons en 3 mois. Là, ça commence à vous parler !

L’Inde, une évidence

Pourquoi cette destination ? William aime penser qu’on ne choisit pas l’Inde. C’est l’Inde qui nous accepte ou nous rejette. Pour lui, c’est le pays le plus fascinant au monde, où tout est décuplé. C’est un mélange de couleurs, d’odeurs de saveurs et de bruits. C’est un pays qu’on ne peut qu’effleurer mais qui nous touche à jamais.

William a déjà eu la chance de visiter l’Inde à trois reprises. Il y a passé cinq mois au total et en est tombé amoureux à chaque fois. Cette destination s’est jamais posée comme une question pour William mais s’est imposée comme une évidence dès que l’idée de l’expédition lui a germé.

 

La marche plutôt que la course

Si il n’exclut pas de courir, c’est une aventure qu’il imagine davantage faite pour la marche. Par respect pour ses articulations et parce que la marche a du sens. Elle est accessible à tous, partout dans le monde. Elle n’isole pas mais rapproche les personnes.

La marche permet et facilite les rencontres. Son rythme lent est la condition d’une expédition à taille humaine dans un pays taillé pour les divinités. La marche impose les détours et les surprises mais interdit, dans le même temps, les faux-semblants et les crochets touristiques. Avec elle, on ne visite pas un pays, on le vit.

La marche est tellement centrale dans ce projet que William l’a d’ailleurs appelé « Ça marche pour moi ».

william marcheur

Un documentaire à la clé

Le projet est pensé autour de la réalisation d’un film documentaire, un reportage d’expédition que William espère présenter dans les festivals dès l’année prochaine. Mais le but n’est pas, vous l’aurez deviné, de voir un type marcher pendant 52 min. Quel intérêt ?

William souhaiterait apporter une vision originale et humaniste de l’Inde à travers un récit hors du commun et innovant, définitivement orienté vers la découverte et l’aventure. Il aimerait casser quelques clichés sur le pays. Pas question de se limiter à un reportage sur New Delhi pour parler de pollution, sur Mumbai pour évoquer son cinéma ou sur une mégalopole de la high-tech au sud du pays. William souhaite au contraire montrer la réalité de l’Inde actuelle : moderne et traditionnelle à la fois. L’angle d’attaque doit être la simple complexité d’une société avec ses qualités et ses défauts, à travers la rencontre d’habitants authentiques.

De la même manière, William aimerait faire découvrir une Inde qui n’est pas qu’une dichotomie carte postale touristique – bidonvilles. Il est temps de montrer autre chose que les incontournables déjà-vus télévisuels pour surprendre et fasciner le public grâce à un pays terriblement attachant, aux mille paysages et aux mille héritages.

podium course à pied

Un dernier mot avant de partir

Ce défi, William le perçoit comme une course contre le temps et l’espace dans un pays où tout n’est que démesure. C’est aussi une expédition qui tend vers l’humain, loin des clichés et des sites touristiques.

William n’est pas un athlète élite et ne le sera jamais. Il n’est même pas taillé à la Mike Horn malgré un goût certain pour l’aventure (traversée de la Mongolie à cheval, apprentissage du Kung Fu avec des moines Shaolin, rencontre avec le Dalaï Lama, de nombreux treks, etc.). Pourtant, William aimerait démontrer, avec ce voyage hors normes, que tout est possible avec une bonne dose de volonté, que tout est relatif même dans le pays des superlatifs.

Et pour cela, il suffit parfois d’y croire et de se lancer.

« Un voyage de 1000 km commence toujours par un pas. » Lao Tseu.

 

Pour soutenir William, n’hésitez pas à partager à contribuer à sa cagnotte pour lui permettre de réaliser ce formidable projet. La team Happy Running Crew est fière d’avoir des membres aussi impliqués et aventuriers ! Nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles de William mais en attendant, n’hésitez pas à le suivre sur son blog !

Merci à William de nous partager ce projet !

Nous ne pourrions rêver d’un article aussi inspirant pour terminer l’année 2018…

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