Marathon de Paris 2018 x ASICS : l’aventure d’Estelle

Estelle, happy adhérente parisienne, a eu la chance de remporter le dossard pour le Marathon de Paris ainsi qu’une préparation et un équipement grâce à ASICS. Séances de coaching au rendez-vous, elle était plus que prête pour affronter cette belle épreuve pour la seconde fois de sa vie.


Un marathon dans la plus belle ville du monde. C’est le défi que m’a lancé le Happy Running Crew et ASICS ! J’ai eu la chance d’être entourée dès le début de ma préparation (par le HRC, par ASICS, mon Coach ASICS et mes proches).

ASICS nous a permis d’avoir un équipement complet et surtout des chaussures adaptées à notre foulée. J’ai pu faire un test de foulée avec plusieurs chaussures afin de voir celles qui me correspondaient le mieux. Mes pieds sont tombés amoureux de mes DYNAFLYTE 2. Un vrai chausson !

Tout au long de ma préparation, j’ai eu un coach qui m’a fait un entrainement très complet. Malheureusement avec le travail, la neige et un tas d’autres excuses que je me suis trouvée, je n’ai absolument pas suivi ce programme. Je n’ai peut-être pas le profil type pour suivre un entrainement acharné pour être honnête. Pour moi la course à pied est un plaisir, un moment pour soi, de défoulement. Je pars du principe que s’imposer un plan d’entrainement stricte enlève une partie de ce plaisir.

Un entrainement pas comme les autres

Mon entrainement a tout de même été quotidien et s’est donc composé de :

  • Aquabike : chez Atelier mood avec un coach (Adrien) qui nous faisait travailler cardio et force.
  • Aquarun : mon petit plaisir qui ne sert pas à grand-chose mais qui me plaisait.
  • PowerPlate : musculation du bas du corps.
  • Chez Simone : cours de Boxe, de circuit, de TRX, Fire Starter.
  • Course à pied : uniquement des sorties longues toutes les semaines ou deux semaines environ

Mon entrainement s’apparente quelque peu à faire tous les sports possibles sauf de la course. Je ne sais pas si c’est bien ou pas, je n’émets aucun jugement sur les préparations des uns ou des autres. C’est la manière dont j’ai choisi de préparer mon MDP 2018.

Côté alimentaire, aucune restriction. Chocolat et bonbons le soir avant le marathon donc encore une fois je ne suis pas un exemple. Le jour J, aucune pression puisque je n’ai qu’un seul objectif le terminer. Je le fais avec ma Loulou (ma partenaire de choc sur toutes les courses). Dans l’attente du départ nous retrouvons certaines personnes du Happy Running Crew (Aurélie et Margot).

C’est parti !

Les premiers kilomètres se passent sans encombre en papotant avec Louise. Je me rends quand même compte que Paris est beaucoup moins plat que ce que j’imaginais. Nous arrivons au bois de Vincennes tranquillement à une allure assez régulière. Il commence à faire chaud et les passages sous les jets d’eau sont les bienvenus (merci aux pompiers de Paris).

Les ravitaillements ne sont pas énormes je trouve mais je prends quand même des forces à chacun d’entre eux. Sur les quais le soleil brille et Louise commence à en avoir marre. Dans le tunnel, elle veut marcher mais je la remotive ! On nous attend au 29ème ! Ravitaillement à la sortie et on repart. Les montées/descentes sur les quais s’enchainent et nous arrivons devant la Tour Eiffel ! C’est magnifique mais le dos commence à tirer. Heureusement, le chéri m’attend et me redonne des forces.

Le mur passe sans problème mais les douleurs s’intensifient sur le faux plat à côté de l’avenue de Versailles. On continue à parler pour essayer de faire passer le temps mais ce n’est pas facile. Le chéri sera encore là juste avant de rentrer dans le bois de Boulogne, qu’il faut qu’on y aille mais la côte de la porte d’Auteuil est compliquée. Une fois passée, on s’arrose, on reprend des forces au ravitaillement et on repart. On sait que le plus dur nous attend mais on essaye de garder le moral. On n’a plus vraiment envie, on se dit que l’on va rester sur des semis. C’est plus sympa ! On est complétement folles ! Louise commence à avoir mal au genou.

Boulogne, un passage compliqué

Le Bois de Boulogne est long mais très très long…. Le mal de dos est toujours présent. Contrairement à mon premier marathon, je n’ai pas mal au genou ni à la hanche (j’ai remercié Asics pour les chaussures toutes les deux minutes dans ma tête). On voit passer des ambulances toutes les 5 minutes, en espérant que ça va pour eux. On se dit qu’il y a pire que nous et que l’on peut continuer à avancer.

Le papa de Louise est là, à la dernière boucle dans le bois. L’envie n’est plus là mais on s’accroche, il nous reste presque plus rien, on peut le faire. Maintenant tout est dans le mental.

On continue à doubler des personnes que l’on essaye de remotiver mais sans grand succès. On garde le sourire quand même. Le 41èmekm arrive très lentement, j’ai l’impression d’avoir fait 5kms entre le 40 et le 41. Psychologiquement, se dire qu’il n’en reste plus que 1,2km, ça aide. On retrouve même un peu d’énergie. Au 42ème une vague d’énergie m’envahie. Louise me dit qu’elle ne pourra pas accélérer mais je lui dis que si. On y arrive ! Le rond-point de la porte dauphine et enfin l’avenue Foch. Ma famille est là, mon copain aussi, je les entends crier, nous encourager. On accélère et on passe la ligne d’arrivée main dans la main <3

Le marathon : une histoire qui va se répéter !

Pour résumer, un marathon est toujours une expérience exceptionnelle. Il nous permet de nous dépasser, de sortir de notre zone de confort, d’aller plus loin, de se surpasser tout simplement. Celui-ci ne fait pas exception à la règle bien que les courses parisiennes ne soient pas mes préférées. Je ne referai pas le marathon de Paris mais j’en referai c’est sûr pour découvrir d’autres villes d’une manière incroyable.


Nous remercions le Marathon de Paris et ASICS pour cette opportunité et pour avoir permis à Estelle de vivre cette aventure.

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