12 Mar Semi de Paris édition 2018
Nos happy adhérents étaient nombreux sur le Semi de Paris cette année. En ce dimanche 4 mars 2018, pluvieux à nouveau, ils ont foulé le bitume parisien sur 21,097km. Ils reviennent sur cette matinée riche en émotions ! Voici leurs HAPPY témoignages.
Axelle
Je me suis inscrite dans le SAS 2h00, c’était mon objectif pour mon premier semi-marathon.
A l’aller dans le métro, j’ai ressenti à la fois et de la peur. L’excitation de me dire que j’allais courir un semi-marathon. La peur de me dire que peut-être pour telle ou telle raison je ne le finirai pas. Je ne pensais pas trop à mon objectif.
Quand je suis entrée dans le SAS de départ, la pression a commencé à monter et là je me suis dit que je voulais atteindre mon objectif de 2h00, être fière de moi. C’est aussi pour ça que je cours pour me prouver que je suis capable de me surpasser. Une fois la ligne de départ franchie, j’ai pensé à tenir mon allure 05 :40. Jusqu’au 2ème km, mes jambes étaient un peu lourdes.
Au 5ème kilomètre, je surveille mon allure 5 :40. Parfait. Je me dis si je continue comme ça, je finirai en 2 heures tout en me disant qu’il me reste 16 km. En courant, je prends le temps de regarder Paris, il ne fait pas beau mais cette ville est toujours aussi belle. Je ne vois pas le temps passer. Je franchis le 10ème km, en 55 minutes, tout est ok pour le chrono et surtout les jambes et le souffle répondent de plus en plus.
Un parcours qui se complexifie
A partir du 12ème, les tunnels et leurs montées ont eu raison de mes jambes. A chaque fois, que j’arrivais à reprendre le dessus, un autre tunnel m’attendait. Au 15è km, j’ai su que je pouvais finir en dessous de 2 heures mais j’ai commencé à souffrir. Surtout j’ai vu des personnes s’arrêter, être victime de crampes. Moi aussi je souffrais, j’avais qu’une hâte arriver au ravitaillement. Je me sentais faible et en même temps forte d’être déjà arrivée jusque-là. Après le ravitaillement, il restait 5 km. Si je restais à cette allure malgré les jambes lourdes, j’arriverai à être sous les deux heures.
Au 18ème, une femme veut s’arrêter, je l’encourage en lui disant qu’elle n’a pas fait tous ces kilomètres pour rien et moi ça me remotive aussi. Le 20ème arrive, ça y est je le sais cette fois-ci, je franchirai la ligne d’arrivée mais je n’ai plus les jambes pour accélérer sur 1km. J’ai réussi à sprinter sur les derniers 200 mètres sans mes jambes mais avec la tête. Et j’ai fini ce semi-marathon en 1h57.
C’était une très belle expérience, en dehors du chrono, cela m’a servi à me surpasser, à me forger un mental mais surtout à connaître mon corps. S’il y a bien une phrase qui a guidé ma course, c’est celle-ci : Si ton esprit est motivé, ton corps suivra.
Aurore
Après ma super aventure sur le 20km de Paris en septembre dernier, j’ai découvert que cette distance était clairement faite pour moi. Je tente alors mon premier semi marathon, mais plus très sereine suite à mes deux mois de blessure jusqu’en décembre, et un réveil de douleur 10 jours avant le jour J. Bref, je me trouve une partenaire parfaite pour me rassurer et m’accompagner sur ce qu’on avait qualifié de « sortie longue et papotage, tranquillou en allure 5’30 » histoire de terminer en forme, sans douleur, et sous les deux heures! Finalement, prises par l’effet course, on démarre assez vite et plutôt bien. On papote même sur les 10 premiers km.
La météo et la pluie battante nous a finalement rattrapé. On en a eu vite « marre », mais toujours là pour se tenir compagnie à chaque foulée. Au km14, j’ai dû me rendre à l’évidence. Je n’y voyais plus rien derrière mes lunettes trempées et je devais les enlever pour y voir quelque chose et me sentir un peu « mieux ». J’ai donc terminé les 7 derniers km sans lunettes (quasi aveugle quoi ahah), mais d’autant plus fière, parce que zéro douleur n’est survenue. Ça c’est fait avec une belle allure de 5’10 !
Rien n’était réellement propice à s’éclater ni faire tomber un RP, mais l’essentiel restait là: avoir couru sans blessure, une première si longue distance, au côté d’une copine, et avec une allure inespérée!
Prochain semi-marathon : Nantes le 22 avril prochain ! 😉
Anaïs
Ayant déjà participé en 2017 au Semi de Paris, j’ai décidé de réitérer l’expérience, de partager une belle aventure avec mes collègues et de battre mon propre record. Cette année je me suis lancée le défi de terminer le semi en 1h50. Nous avons donc constitué une team pour nous entraîner en groupe à partir du mois de Janvier (c’est mieux qu’en solo). Ces sorties du midi ont permis de donner de la motivation à chacun et de créer des liens entre nous ! Rien que cela m’a énormément boosté pour la course.
J’arrive au village entreprise à 8h25 c’est un peu la course (oui déjà !) car je prévois avec l’équipe du SAS 1h50 d’y entrer dès 9h10 ! Le temps de dire bonjour, déposer le sac aux consignes, croquer dans 2-3 abricots secs. Hop c’est parti vers le SAS en courant pour un micro échauffement !
C’est parti !
Le SAS se remplit très vite et la pluie commence à pointer le bout de son nez. Pas de problème j’ai enfilé le beau poncho du Semi 2017 pour « rester » au sec. On se réchauffe comme on peut, on trottine, on saute, on crie, on rigole, on se prend en photo. Bref on passe le temps mais là il est temps de lâcher les fauves ! Le speaker nous chauffe à fond et après un clapping géant ça y est, ça avance, c’est parti !
J’enclenche mes applis running et ma montre Fit bit Ionic…toujours plus ! Je pars avec un de mes collègues qui sera mon lièvre tout au long du parcours. Nous partons assez vite puisque nous avons une allure de 5′ au kilomètre je lance à mon « lièvre » qu’on part trop vite ! Je ne veux pas me crâmer pour la côte de charenton et la fin du parcours. Les 10 km se passent finalement très bien, on les passe en 51′ environ. Mon collègue adapte l’allure et nous fait remonter jusqu’au premier drapeau 1h50 super ! J’ai du souffle puisque je me laisse emporter par les encouragements des supporters. Quand je vois des drapeaux bretons ça me motive encore plus (eh oui je suis bretonne d’origine), je crie, je souris bref là je fais la maline 😉
La belle côte qui se profile !
Et là, au 13ème km, c’est parti pour la côte de charenton, on ralentit un peu mais mon collègue veille au grin pour ne pas que je le lâche ! Nous passons « l’obstacle » plutôt bien et entamons tranquillement l’arrivée au bois de Vincennes par l’Avenue de Gravelle. Je commence à croiser pas mal de coureurs qui marchent et lâchent la course. Allez on garde l’objectif en tête on continue mais du 16ème au 20ème kilomètres c’est dur, il faut faire jouer le mental ! Le drapeau 1h50 s’éloigne mais mon collègue me motive, j’ai un peu la pression, je l’envoie un peu balader « Arrêtes avec ton drapeau !!!! ».
Il me rebooste gentiment, j’essaye tant bien que mal d’accélérer pour arriver à son niveau ou du moins lui coller aux baskets. C’est le 20ème kilomètre, l’arche d’arrivée est là !!! On se rapproche de plus en plus du drapeau d’allure, j’accélère « aller il reste 800 mètres c’est rien » lance les supporters, « aller 200 mètres ! Bravo ! ». J’attrape la main de mon collègue, dans un élan de motivation je l’embarque dans mon sprint ! Ca y est le speaker annonce l’arrivée des coureurs 1h50, mon objectif est atteint ! Je suis finisher avec un temps officiel de 1h49’51 » !
A travers ce témoignage je remercie tous mes collègues, amis coureurs et non coureurs qui ont suivi cette aventure, les supporters et orchestres croisés sur le parcours ! C’était une très belle expérience. J’ai déjà hâte à la prochaine course, l’ambiance y est indescriptible. Nous sommes tous heureux, on souffre pendant la course, on se dit qu’on ne le refera plus et finalement on en veut encore après !
Natacha
Mon tout premier semi-marathon, le Semi de Paris ! J’avais vraiment hâte de me tester à cette distance. En guise de préparation je me donne pour objectif de faire une sortie longue hebdomadaire de 14-15km. Je monte même jusqu’à 18km un dimanche matin pluvieux dans le bois de Boulogne accompagnée des copains parisien du HRC. Le jour J la foule est vraiment impressionnante, j’en viens même à me demander ce que je fais ici un dimanche matin sous la pluie.
Heureusement je suis avec Bénédicte, c’est vraiment rassurant de ne pas se lancer là-dedans toute seule ! On part tout doucement sur les premiers km puis on accélère un peu une fois le peloton un peu plus étalé. Au 7e kilomètre, j’aperçois mon copain qui m’encourage sur le coté, je perds Bénédicte puis la rattrape avant de la perdre définitivement au 8-9e km. Au ravito du 10e je prends une demi banane, tout va bien. Puis viennent les tunnels, un enchaînement de descentes et montées bien casse jambe. En arrivant au 14e je me dis que je n’en peux plus et que si ces tunnels ne cessent pas je ne suis pas sure d’arriver au bout.
Les tunnels, de vrais casse-pattes !
Et là je retrouve mon copain sur le bord, il voit que je suis dans le dur et court avec moi sur une centaine de mètres. Ça aura suffit à me donner l’énergie nécessaire pour aller au bout. J’entre dans le bois de Vincennes, il ne me reste plus que 5km. Je vois beaucoup de gens marcher, je m’interdis de les imiter et préfère ralentir. Je vais à un rythme de tortue mais je m’en fiche.
Lorsque j’aperçois l’arche d’arrivée au loin, j’ai les larmes qui commencent à monter, et je ne peux les retenir à l’arrivée. Je réalise à peine, je suis semi-marathonienne ! Je retrouve mon copain, je suis gelée, je n’ai plus de forces mais n’ai jamais été aussi heureuse de porter un poncho ! En conclusion, j’ai adoré cette distance malgré mon petit coup de mou entre le 12e et le 14e. J’ai déjà hâte de m’y confronter de nouveau ! Pour certains cela peut paraître rien du tout, parce que sur les réseaux on voit plein de gens qui font des temps de fou, des distances toujours plus grandes.
J’essaie le moins possible de me comparer aux autres. À mon niveau j’ai l’impression de m’être dépassée, d’avoir accompli quelque chose dont je ne me sentais pas capable. Et c’est ça le sport, aller au delà de soi même, et ça fait un bien fou de se dire qu’on est fière de soi.
Vanessa
Jour-J : Départ de la course avec les copines du Happy Running Crew : Clémence et Aurélie. L’objectif est d’accompagner Clémence au plus proche du sub 2h00 et de faire la sortie longue de ma prépa-marathon.
Le départ de la course se fait en douceur puis on enchaine les kilomètres sans difficulté. Un premier ravitaillement loupé, on continue à courir entre les gouttes et profiter de l’ambiance parisienne.
Ça se complique vers le 10ème kilomètre avec les fameux tunnels « casse-pattes ». Mes cuisses commencent à bruler, je comprends maintenant pourquoi ces tunnels sont si légendaires mais peu importe, l’ambiance est là et on ne lâche rien.
Puis direction le bois de Vincennes pour les derniers kilomètres, je profite du ravitaillement pour prendre un carreau de chocolat. Je perds Clémence au passage (désolé Clémence, l’appel du chocolat a été trop fort) mais on se retrouvera par hasard au brunch quelques heures après.
Mes chaussures commencent à prendre l’eau, il est temps d’accélérer pour finir la course et me mettre au chaud. Les derniers kilomètres passent rapidement et je franchis la ligne d’arrivée en 2h07 (2min de moins que le temps prévu par mon plan-marathon).
Contente, je récupère ma belle médaille décapsuleur et file pour prendre l’apéro avec les copains.
Clémence
Un départ encombré !
Noémie
Premier semi-marathon pour ma part… Une belle expérience en vue du marathon de Paris du 8 avril. De base, dans ma préparation pour le marathon je n’avais pas mis sur la liste le semi de Paris. Mais l’occasion se présentant d’obtenir un dossard, j’ai donc fait le choix d’y participer. Et c’est sans regret !
Donc première expérience d’une course officielle aussi longue. Et ce fut une belle première expérience dans notre jolie capitale. L’organisation était au top, l’ambiance au rendez-vous malgré la pluie et les bénévoles vraiment adorables.
Au niveau de la course en elle même, elle m’a réservé quelques surprises ! De très bonnes sensations dans les jambes jusqu’au 17e kilomètre… Ayant déjà vaincu les quelques montées interminables je ne pouvais pas abandonner si proche du but ! Alors que j’observais les personnes ralentir de plus en plus et s’arrêter, je me suis boostée pour terminer cette course ! Et finalement arrivée au 20e kilomètre, un regain d’énergie me permet de terminer cette course en accélérant au rythme des encouragements !
Grâce à la participation de semi, j’ai pu prendre confiance en mes capacités d’endurance, mes compétences mentales à tenir malgré la douleur. Surtout me souvenir de pourquoi je cours tant de kilomètres par plaisir. Comme le dis Jesse Owens : « Courir … c’était quelque chose que je peux faire par moi-même, et sous mon propre pouvoir. Tu peux aller dans n’importe quelle direction, à la vitesse que tu souhaites, en luttant contre le vent si tu en as envie et à la recherche de nouveaux paysages uniquement sur la force de tes pieds et le courage de tes poumons. »
Prochain rendez-vous le 8 avril !
Aurélie
Samedi 3 mars : veille du Semi de Paris
J-1 avant ma première course de l’année, à un peu plus d’un mois du marathon, le fameux Semi de Paris. Cette course, je la fais d’abord pour l’intégrer dans ma prépa marathon mais aussi, faut l’avouer, pour prendre une revanche sur le semi de Paris de l’an dernier où la pluie et le vent m’ont dégouté pour mon premier vrai semi officiel. Là, le samedi, le soleil est là et je vis dans le déni du temps merdique qui est annoncé. Tôt le matin, au volant de ma voiture, Sissi pour son petit nom, je pars jusqu’au Parc Floral chercher mon dossard.
Retrait fluide et rapide malgré une petite déception vis-à-vis du t-shirt, encore trop large pour mon petit gabarit et surtout jaune un peu bizarre, et le manque de goodies (mais je ne savais pas encore que les goodies viendraient à l’arrivée de la course le lendemain). Racepack ready (sous les couleurs de la team ASICS FrontRunner), maintenant on n’attend plus que le lendemain matin.
Dimanche 4 mars
Réveil, petit déjeuner (avec un petit porridge aux fruits secs et banane et thé), douchée et habillée, je pars en RER direction Vincennes sous le ciel gris qui n’augure rien de bon, à ma plus grande déception. Contrôle des sacs et les consignes me font arriver juste à temps dans mon sas 1h35. Le stress monte un peu mais également l’excitation des courses. Ma revanche, je vais la prendre !
Le départ est donné et c’est parti pour 21,097km dans Paris. Comme l’an dernier, le parcours est plutôt roulant et courir dans Paris est toujours un plaisir pour moi qui aime bien lever les yeux aux bâtiments. Mais la pluie arrive … Je finis vite trempée mais les jambes et le souffle suivent le rythme et ne ralentissent pas ou à peine au moment des fameux tunnels sur le retour.
A partir du 16km, le froid commence à se faire sentir mais la proximité de l’arrivée me fait tenir et le fait que le RP (mon record étant au semi de Troyes en mai 2017 : 1h35’17) est atteignable. Cette motivation me fait tenir et passé le 20km, les jambes retrouvent un regain de force et je file vers la ligne d’arrivée. Elle sera passé à 1h34’51 ! Record battu, j’ai le sourire aux lèvres malgré le fait d’être trempée jusqu’aux os et glacée.
Une médaille originale !
Je récupère vite ma médaille (on en parle de cette médaille décapsuleur ?! Astucieux :p), le sac finisher et mes affaires. Je rentre retrouver ma douche et des habits secs avant un repas réconfort avec mon amoureux.
Au final, cette course restera une petite victoire pour moi : une victoire sur mon RP, une victoire sur ce temps tout pourri (et pour une fille qui déteste la pluie, c’est quelque chose) et je l’aurais fini happy, comme toujours !
Communauté de running, pour ceux qui courent par plaisir et avec le sourire !
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