04 Juil LAVAREDO TRAIL
Les courses du LAVAREDO TRAIL proposent différents formats : le petit format la CORTINA SKYRACE 20KM et 1000D+, la CORTINA TRAIL avec 48KM et 2800D+, ULTRADOLOMITES et ses 87KM 4600D+ et le format ultra le LAVEREDO ULTRATRAIL avec 120KM et 5800m D+.
En octobre 2018, j’ai décidé de tenter ma chance au tirage au sort et j’ai obtenu le précieux sésame pour la Cortina Trail. A moi, les 48 km et les 2800m D+ au cœur des Dolomites en Italie !
RETRAIT DES DOSSARDS
Le retrait des dossards se fait à la patinoire de Cortina D’Ampezzo, l’endroit parfait vu la canicule et la chaleur inssoutenable. Après une vérification du matériel obligatoire, on récupère le dossard rapidement. Tellement rapidement que je profite très peu de la fraicheur de la patinoire. Je file assister au départ de la CORTINA SKYRACE pour découvrir l’ambiance de la course et je ne suis pas déçue. A peine un plat de pâtes avalé, que les premiers trailleurs franchissent déjà la ligne d’arrivée sous les acclamations du public.
DIRECTION LA COURSE
Au départ de la course, l’ambiance est au top et toute la ville est dehors pour encourager les coureurs.
0 à 7 km : le début de la course commence avec un faux plat montant à travers la ville. Malgré la largeur de la route, les participants jouent déjà des coudes pour se dépasser. Dès le 3ème kilomètres les embouteillages commencent, je suis à l’arrêt pendant quelques minutes avant de pouvoir commencer la première montée.
ON ATTAQUE LES CHOSES SERIEUSES
7 à 11km : Petite descente à l’ombre des arbres avec une vue imprenable sur les falaises italiennes. Le paysage est à couper le souffle et mes jambes déroulent sans problèmes. Je reste fraîche malgré la chaleur mais on commence doucement à être en manque d’eau et le premier ravitaillement se trouve au 20ème kilomètres. Il n’y a alors qu’une seule solution : boire l’eau venant directement des montagnes ! Tellement désaltérante qu’elle nous remet d’aplomb.
CRYOTHERAPIE, BONJOUR !
10 à 15 km : il y a quelques moments « casse-pattes » avec des chemins en single sur des roches glissantes. Cela nous fait ralentir mais les kilomètres défilent et les traversées de torrents aussi. Mes jambes sont raides à cause du froid, je me dis que ça va les réveiller en vue de la grosse montée qui nous attend.
LA GRANDE ASCENSION
15 à 20 km : Le dénivelé se fait sentir doucement et là je lève les yeux et je vois une énorme montagne qui se dresse devant moi. C’est bien LA grande montée de la course ! Depuis mon inscription c’est celle que j’appréhendais le plus : beaucoup de dénivelé et une arrivée aux heures les plus chaudes de la journée. Finalement, je me lance dans cette grimpette accompagnée d’un groupe de trois français avec qui on se soutient comme on peut sur ce « petit kilomètre vertical ».
20 à 25 km : C’est le moment de déroulé les jambes et attaquer quelques petites côtelettes avant le premier ravitaillement. Les jambes sont en forme mais la faim commence à se faire sentir ! Je dois me concentrer sur les différents passages techniques pour éviter de me tordre la cheville sur les derniers mètres.
LES DEUX SAISONS
25 à 32 km : Après un rapide ravitaillement coca / fromage, je repars pour la dernière « grande montée » de la course. Le début de la grimpette commence sous le soleil avant de la terminer les pieds dans la neige. Quand j’arrive au sommet, j’ai quelques douleurs dans les lombaires mais la vue est magnifique. Je sais que je dois accélérer dans la descente malgré mon dos pour tenir la barrière horaire. Mais la petite surprise : il y a plusieurs petites montées très techniques auxquelles je ne m’attendais pas.
HALT ! LA BARRIERE HORAIRE
J’arrive même pas 10 minutes après la barrière horaire et un membre de l’organisation m’arrête pour me retirer mon dossard. Un peu déçue d’être passée si prêt de la barrière mais c’est le jeu ma pauvre Lucette ! Je termine ma course avec 32.47km avec 2100 m D+. Mais surtout avec des cœurs dans les yeux et des souvenirs plein la tête (et sûrement avec quelques courbatures aux cuisses).
J’espère avoir la chance de pouvoir revenir l’année prochaine pour venir à bout de cette course !
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