30 Mai Trail de l’Archange au Mont Saint Michel

Après le Marathon-Duo l’année dernière, j’ai décidé de participer à nouveau aux courses du « RUN IN Mont Saint-Michel » mais cette fois, sur un nouveau format : le Trail de l’Archange.

Les courses du Run In Mont Saint-Michel proposent chaque année différents formats : un 10km, un semi-marathon, un marathon et un marathon en duo. Pour cette nouvelle édition, j’ai choisi de découvrir le format trail : 53km et 800m d+.

Après une « pasta-party » agrémentée d’huitres, je me prépare sereinement pour affronter ma première longue distance. A peine arrivée sur la ligne de départ, je remarque l’ambiance bonne enfant qui règne et je discute avec quelques coureurs du coin. Je n’ai qu’une hâte, c’est de pouvoir commencer à courir.

Direction la course 

0-10 km : La course débute à Saint-Pair-Sur-Mer, les premiers kilomètres plutôt roulants, se font dans les terres et en particulier dans les champs. C’est l’occasion pour les coureurs de s’échauffer un peu avant d’attaquer les petites difficultés que nous réserve le parcours. Au 10ème kilomètre, arrive le premier ravitaillement avec une vue imprenable sur la mer. Rien de tel qu’un TUC, du coca et une vue pareille, pour bien débuter ces 53 kilomètres.

Cap vers la mer !

10-20 km :  la course reprend avec une petite montée qui fait chauffer les cuissots ! Ensuite, j’attaque les petits chemins le long du littoral avec uniquement l’horizon en ligne de mire. Une impression de bout du monde avec le bruit des vagues qui rythme les pas. Dès le 14ème kilomètre, j’aperçois le Mont Saint-Michel au loin mais j’essaye de rester concentrée pour éviter de me tordre la cheville sur la rocaille. La vue est magnifique et je profite de chaque instant.

Direction la plage

20-30 km : J’attaque la partie sur la plage, pas facile de courir sur le sable avec la chanson de Brigitte Bardot en tête (NDLR : Coquillages et crustacés). Le vent se lève et je remarque que la marée avance rapidement. Je décide alors d’accélérer le pas car je sais que dans quelques kilomètres,  je vais devoir traverser un estuaire qui change en fonction de la marée.

Le moment Thalasso

30-40 km : Après un bon ravitaillement (sandwich, fromage, tucs et pains d’épices), je reprends la route ou plutôt les champs. Les kilomètres passent lentement, je me retrouve seule au milieu de la pampa normande avec les vaches. Après une trentaine de minutes, j’arrive enfin à ce fameux passage dans l’eau : j’enlève mes chaussures et sans réfléchir je fonce dans l’eau. A peine ressortie, j’apprends qu’il y a un autre passage quelques kilomètres plus loin. C’était une vrai cryothérapie naturelle ! Les jambes repartent de plus belle. D’ailleurs, un grand merci au coureur qui m’a aidé à me nettoyer les pieds après ce moment thalasso.

L’interminable ligne droite

40-50 km : Les difficultés commencent sur les 13 derniers kilomètres. La fatigue et la faim commencent à se faire sentir mais je me greffe à un groupe de coureurs avec lequel on s’entraide pour rendre les derniers kilomètres plus faciles. Nous avons tous l’impression que, plus l’on avance, plus le Mont Saint-Michel recule. Mais qu’importe, on ne lâche rien, on trottine entre les moutons et nous avançons avec le sourire.

La ligne d’arrivée

50-53 km :  A peine arrivée sur la passerelle du Mont Saint-Michel, les passants nous encouragent et nous boostent pour cette fin de parcours. Je dois garder un peu d’énergie pour la dernière montée vers l’abbaye : les derniers mètres et surtout le dernier dénivelé. Il y avait une ambiance de folie ! J’entends les encouragements des copines et j’accélère vers la ligne d’arrivée.

I DID IT ! Je suis finisher ! Passé la ligne d’arrivée, je file récupérer mon tee-shirt et ma médaille avant de profiter de la vue du Mont Saint-Michel.

Après cette belle aventure, je retiendrais plusieurs choses de ce trail. Les passionnés de D+ devront passer leur chemin mais les coureurs qui aiment la longue distance et en prendre plein les yeux peuvent foncer prendre leurs dossards. Ma première course longue distance que je recommande volontiers à ceux qui souhaitent découvrir ce qui se passe après le marathon.

Vanessa