LE RED BULL 400 : AFFRONTER LE MUR À COURCHEVEL !

Le samedi 21 Juillet 2018, nos deux happy ambassadrices Tiffany (Nantes) et Camille (Paris) ont participé au Red Bull 400 à Courchevel. Pour la seconde année consécutive, cet évènement s’est déroulé dans la station savoyarde, sous une météo un peu plus capricieuse (quoique plus viable) que l’an passé. Elles vous racontent tout à travers cet article !


Une arrivée pas comme prévue !

Parties dès le vendredi pour être sur place pour l’évènement qui débutait le samedi matin, nous avons traversé la France en train.

Mais, malgré quelques petites perturbations, nous étions ravies d’être finalement bien arrivées et bien installées dans notre hôtel Mercure à Courchevel 1850. Red Bull nous a bien chouchouté !

Une bonne grosse nuit (ou pas) avant la journée du samedi qui s’annonce vraiment (très) sportive ! Les épreuves se sont étalées sur toute la journée.

Un cadre splendide

A peine réveillées, nous ouvrons les fenêtres et constatons la vue magnifique que nous avons de notre chambre. Nous ne pouvions pas rêver mieux ! Sur le bureau, nous découvrons la box Red Bull prévue pour l’occasion : tee-shirts pour les épreuves, dossards, puces, canettes de Red Bull, bracelet participant… Tout y était pour passer une journée de folie !

Une journée (très) sportive !

Dans l’article publié le mois dernier sur le blog pour vous expliquer l’évènement et notre préparation (à voir ICI), nous vous avions présenté le contenu des épreuves et ce qui nous attendait. Quelques petits détails nous avaient échappé, comme les sessions de repêchage !

–       400M SOLO FEMMES

Nous étions 6 : Mathilde, Anne-Laure, Camille, Julie, Marine et moi-même. Aucune d’entre nous n’avait déjà affronté ce mur de 400m (36 degrés d’inclinaison). C’était donc une découverte pour tout le monde !

Notre départ est prévu un peu avant midi. Nous nous échauffons, nous assistons aux départs des autres vagues féminines (nous partons avant les hommes). Cela nous inquiète et en même temps, nous n’arrivons pas du tout à jauger l’effort à fournir. Pour certaines, cela semble si simple. Après tout, ce n’est que 400m dans une vie ! Nous allons vite déchanter. Le soleil fini par pointer son nez et il commence à faire de plus en plus chaud alors qu’il n’est même pas 10h.

Nous nous lançons donc dans ce surprenant défi dans la vague n°5 à 11h20. C’était les 400m les plus longs de notre vie ! À près de 1000m d’altitude, nous constatons que l’oxygène se fait plus rare et que le moindre effort nous essouffle.

Le récit de Camille sur le Red Bull 400 solo

« Le départ sur 100m est totalement plat, il faut donc ne pas aller trop vite car cela grimpe. Je pars donc plutôt tranquille, à partir de 100m je fais attention car cela commence à monter progressivement puis d’un coup. Je suis désormais obligée de m’agripper à la corde au sol pour ne pas tomber. Hop, déjà 200m de fait… J’ai le malheur de regarder derrière moi…

Moi qui ait le vertige, c’était une très mauvaise idée. Je commence à trembler, tout me semble si bas. Hors de question d’avoir peur, je me « focus » sur l’arrivée en haut, et décide de foncer en m’obligeant à ne pas regarder derrière moi. Finalement, j’arrive vite aux 300m. La fin de la grosse côte, c’était tellement difficile, et ça fait du bien d’arriver sur cette dernière partie où tout semble plus plat. Finalement, ce n’est que de courte durée car sur les 50m derniers mètres c’est de la pure montée. Il y a des marches et rampes pour se tenir, je me sens moins bloquée par le vertige.

Résultat : Je suis plutôt contente et j’ai la sensation de ne pas avoir tout donné. Par contre, comme on nous l’avait promis le goût du sang est bien présent dans la bouche. Difficile cette arrivée, c’est dingue à quel point notre corps est mis à rude épreuve en si peu de temps. »

Camille

Définition du parcours

Le parcours est divisé en 4 portions de 100m bien différentes : du plat descendant, un début de grimpette, une montée qui s’effectue à l’aide de cordage car l’inclinaison est trop forte pour ne pas se tenir sans être renversée, et un final en tremplin sur une parcelle en bois.

Une médaille, un grand verre d’eau ou un Red Bull à l’arrivée, une dernière chose nous attend : rejoindre les autres tout en bas en descendant les petites marches en bois/cailloux. Je ne sais pas ce qui nous a demandé le plus de concentration haha.

Nous terminons cette épreuve en 7min30sec pour l’une et 9min48sec pour l’autre. Nous n’aurions jamais imaginé que ces temps pouvaient être qualificatifs pour repasser une deuxième fois et peut-être accéder à la finale. Les premières femmes font environ 4 à 5 minutes !

La deuxième épreuve : le relais !

–       400M en RELAIS

Nous courrons le relais avec Vincent et Charles de West Coast Family. Camille se trouve sur le dernier 100m, la portion qu’elle avait le mieux vécu.

Tiffany donne le relais à Camille en haut de la pente la plus inclinée. Camille se donne à fond mais elle se sent épuisée à peine 50m plus tard. Nous n’avions pas ancipité le fait que commencer la course sur ce 100m ou la faire en entière n’était pas pareil.

Les relais et les courses solo s’enchaînent sans une minute de repos. Nous avons juste le temps de redescendre (lentement), de boire un coup, changer nos tee-shirts, nos dossards et puces. C’est reparti pour les repêchages Femmes !

–       Et rebelote !

Nous n’étions pas vraiment prêtes à refaire la même épreuve solo après avoir réalisé 1x400m + 1x100m de l’épreuve en relai. Tiffany l’a mieux vécu que Camille qui se sentait encore faible et tremblante du premier passage. La différence majeure était que nous savions ce qui allait se passer, quelles étaient les étapes les plus difficiles, où prendre de l’avance, et surtout où s’économiser. Camille aura mis 1 minute de plus et Tiffany aura réalisé sensiblement le même chrono qu’au premier passage du mur.

Un dimanche dans les airs pour clôturer ce week-end en beauté

Une activité qu’aucune d’entre nous n’avait déjà expérimenté : le parapente ! C’était une expérience extraordinaire, même si au départ assez angoissante. Se lancer dans le vide en « flottant » dans les airs par la seule force du vent, c’est surprenant. On a l’impression que si la force du vent diminue, nous allons piquer du nez tout droit vers le village qui se trouvait osus nos pieds.

Nous finissons par une fin de matinée au SPA à Courchevel afin de dénouer nos petits muscles endoloris. De belles courbatures dans les 2-3 jours qui ont suivi la course : effort court, intense, efficace, c’est le cas de le dire !

Nous remercions infiniment Red Bull pour l’invitation, l’organisation et l’ambiance générale au sein du groupe durant ce week-end. Nous resignons avec plaisir !

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