09 Mai Foulées des Baïnes
Le 8 mai, Maxime s’est lancé sur les Foulées des Baïnes. Il vous raconte sa course en détails au travers de cet article !
L’avant course
De manière générale quand je me rends à la Plage du Grand Crohot c’est dans l’optique de profiter d’un moment de farniente et de tranquillité ! Mais aujourd’hui c’est différent, la pointe du Cap Ferret sera synonyme d’effort et de souffrance. La Foulée des Baïnes c’est un aller-retour de 20km le long de l’océan Atlantique dans le sable, autant dire que la tâche s’annonce difficile !
Pourtant en arrivant aux abords de la plage un air de vacances d’été plane : le soleil est au rendez-vous tout comme les vagues et les surfeurs. La plage est parsemée de personnes profitant de la belle journée. Ils doivent être surpris de voir débarquer 700 coureuses et coureurs avec leur tenue de running. C’est vrai qu’il faut aimer la course à pieds pour vouloir souffrir à la plage pendant des heures ! L’ambiance sur la plage est hyper détendue, je sens que ce n’est pas une course comme les autres ! Le cadre est idyllique pourtant c’est bien un effort intense qui m’attends !
Plus l’heure du départ approche et plus je me dis que j’aurais dû prendre un bidon d’eau car le premier et seul ravitaillement est au 10ème kilomètre lors du virage pour revenir jusqu’à l’arrivée. Il est trop tard le départ va être donné.
La course des Foulées des Baïnes
17H06. Heure de la marée basse et heure du départ. Qui dit marée basse dit plage plus large, et sur les 100 premiers mètres de la course la largeur de la plage permet d’éviter la traditionnelle bousculade du début ! Puis rapidement le peloton de coureurs s’étire pour former une file de plusieurs centaines de mètres. La foule de supporteurs et de plagistes est présente en nombre sur le début du parcours.
Lors des premiers kilomètres, je profite de l’environnement : à gauche la dune de sable, à droite l’océan et les vagues ! Mais au fur et à mesure que l’on avance dans la course une préoccupation commence à prendre de plus en plus d’importance : prendre la trajectoire la plus facile pour éviter de faire trop d’effort ! A ce petit jeu il y a deux stratégies : courir au bord de l’eau (et pour certains dans l’eau!) pour réduire la distance ou courir un peu plus près de la dune sur du sable plus dur. Donc plus agréable pour courir mais parfois plus long !
Ça commence à être sérieux !
Au cinquième kilomètre la stratégie est bien rodée, terminé le farniente et les encouragements du public. On rentre réellement dans la course. C’est à ce moment que je me dis que tout le chemin que je réalise sera à refaire au retour, et les jambes vont devoir tenir à l’aller et surtout au retour ! C’est une course vraiment atypique car tout au long du parcours, on peut voir loin devant, donc on aperçoit forcément quelqu’un devant pour nous tirer ! Et à partir du 7ème kilomètre on commence à distinguer au loin le ravitaillement du 10ème kilomètre, et c’est un mélange de sentiments : à la fois le soulagement car ça ne paraît pas si loin… mais à la fois frustrant car le ravitaillement paraît vraiment loin !
Puis au 9ème kilomètre les premiers sont déjà sur le chemin du retour ! Je me rappelle que le 5ème ou 6ème de la course nous a encouragé en nous disant que le ravitaillement n’était pas loin ! C’est ça aussi la course à pieds : tu peux être dans le peloton de tête mais tu peux aussi encourager ceux qui sont derrières quand tu les croises !
L’heure du ravitaillement
En approchant le ravitaillement, on arrive sur la plage du Truc Vert. La foule est un peu plus nombreuse. Je prends une bonne minute pour bien m’hydrater et manger quelques fruits. Ce qui m’attend c’est encore 10km dans le sable. Là, la douleur va commencer à se faire sentir dans les jambes !
Au retour je croise des amis qui finisse la première partie de la course on se tape dans la main, on s’encourage puis on se remet dans sa course ! Plus les kilomètres défilent plus les jambes sont lourdes et moins je suis lucide. Le chemin que je prends n’est pas forcément le plus facile. Je m’enfonce de plus en plus dans le sable, l’effort est double. Mais il faut tenir.
Vers le 15ème kilomètre j’aperçois au loin les chapiteaux présents à l’arrivée ! Cela ressemble à un mirage dans le désert. Cinq kilomètres dans le sable et quand tu en as plein les pattes c’est long ! Mais tu t’accroches au coureur devant toi, et tu te concentres sur les 20 mètres qui vont venir pour prendre le meilleur chemin possible.
Enfin l’arrivée est à moins de 300 mètres, mais je crois que c’était le pire moment de la course ! En effet, l’arrivée était un peu plus haut sur la plage. Il a fallu traverser une longue bande de sable mou donc autant dire qu’après ça les jambes sont cassées ! Mais peu importe la ligne d’arrivée est franchie !
L’après course
Une fois la ligne d’arrivée franchie, ce n’est pas le cardio qui te fait souffrir mais les jambes ! Les bénévoles te donnent une mignonette de sable de la plage. C’est à cause de ça que tu as souffert pendant plus d’1h30 ! Mais que c’est agréable de pouvoir se reposer après la course au bord de l’océan ! J’en profite pour aller encourager les coureurs qui finissent leur course et qui galèrent comme moi sur les derniers mètres !
Au final, la Foulée des Baïnes c’est une course atypique vraiment agréable pour profiter de la plage autrement ! J’en garde un excellent souvenir pour ma première participation. Une course vraiment agréable avec un t-shirt et une bouteille de vin en récompense !
Néanmoins la prochaine fois que je me rendrai à la plage du Grand Crohot ce sera en claquette, short de bain et avec la serviette sur l’épaule !
Communauté de running, pour ceux qui courent par plaisir et avec le sourire !
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