Marathon du Médoc 2017

Cédric, happy runner bordelais, nous raconte sa participation dernière minute au Marathon du Médoc le 9 septembre. Quelle surprise et quel plaisir ! 

Depuis que je me suis installé sur Bordeaux, on m’a toujours dit que s’il y avait un événement auquel il fallait participer, que ce soit en tant que spectateur ou participant, c’était le Marathon du Médoc. Cette année aura été la bonne ! En effet, en 2017 je m’y étais pris trop tard. Et cette année, je n’avais pas été assez rapide pour m’inscrire dès l’ouverture.  La demande est très forte, j’étais donc sur la liste d’attente.  Alors que je commençais à me dire que pour cette année je finirais en tant que spectateur, voilà que le Crédit Agricole d’Aquitaine offre au Happy Running Crew un dossard de dernière minute.

Aussitôt dit, aussitôt fait et réservé ce Marathon du Médoc !

Hors de question que je laisse passer ma chance, dès que l’annonce est faite sur Facebook,  je réponds rapidement pour être le premier. Quelques minutes après on me confirme que le dossard est pour moi ! Le lendemain, j’avais aussi trouvé mon costume. Le Marathon du Médoc est une véritable fête déguisée, et je me déguiserai donc en Tortue Ninja pour l’occasion.

Je regarde rapidement le parcours proposé qui fera une sorte de boucle.  Nous partirons de Pauillac, et on remontera le long de la Garonne en traversant les villes de St Julien et Beychevelle. Par la suite nous ferons demi-tour pour revenir vers Paulliac, le parcours se poursuivra au-delà de la ville jusqu’à St Estéphe. De nouveau, on fera demi-tour pour les 4 derniers kilomètres avec une arrivée à Pauillac. Au total, nous traverserons un peu plus d’une  vingtaine de propriétés et une dégustation du vin de la propriété sera proposée pratiquement à chaque fois.

Une organisation de dernière minute rondement menée

Le samedi 9 septembre arrive vite. J’avais reçu un mail avec les modalités pour m’accueillir.  Le rendez-vous est donné à l’agence du Crédit Agricole de Pauillac pour la remise du dossard.  J’y rencontre les autres participants qui eux aussi ont gagné un dossard grâce à un jeu concours sur la page Facebook du Crédit Agricole. Nous serons donc une vingtaine de personnes à prendre le départ aux couleurs du Crédit Agricole.

Comme l’agence est juste en face du départ, nous avons une vue imprenable depuis le premier étage du bâtiment sur la foule qui s’amasse petit à petit. A première vue, le thème de ce 33e Marathon du Médoc a été respecté. Il y a une grande majorité de déguisement sur les années 80. A un moment j’ai arrêté de compter les sosies de Michel Polnareff ou de Claude François. J’apprends aussi qu’il y  une célébrité comme chaque année qui participe. Et cette année il s’agit d’Antoine De Caunes. J’aurais d’ailleurs la chance de le croiser rapidement un peu plus loin sur le parcours.

Le départ arrive à grands pas !

L’heure du départ approche et nous entrons dans le sas. L’organisation n’a pas fait les choses à moitié. Pour donner le coup d’envoi, un spectacle de voltige et un orchestre volant sont prévus. Cela inaugure un parcours festif et plein de surprises !

Contrairement aux autres courses que j’ai pu faire, je n’ai pas absolument pas l’intention de forcer. L’objectif premier est de prendre du plaisir, et de vivre quelque chose d’unique.

Après le spectacle, Aurélie, Marion, Clément, Matthieu, David, Alexandra et moi nous nous élançons à petite allure. L’ambiance est très bon enfant. Tout le monde se prend en photo. Et je commence à regarder les déguisements les plus aboutis. Je croise, La Muse… Hic, Jésus qui porte sa croix, un drakkar poussé par 6 vikings. D’ailleurs ils sont bien organisés. Ils ont  prévu tout ce qu’il faut, du pain, du saucisson, des cacahuètes, et leur verre de dégustation. J’admire une telle prévoyance.

Les dégustations arrivent vite !

Le premier arrêt ne se fait pas attendre.  En un peu moins de 5 km nous faisons une première dégustation.  J’y rencontre Jasmine et les Beatles. Après quelques photos nous repartons, le pied est léger et l’allure est un peu élevée. Direction le Château Béchevelle, c’est un Grand Cru pour les connaisseurs. Au loin on peut apercevoir les chais qui sont magnifiques. Une fois arrivé, je ne vous cache pas que je m’y attarde un peu avec mes compères d’un jour.  L’ambiance est toujours aussi bonne, et nous ne sommes pas les seuls à tarder. Je pense que la renommée du Château nous invite à profiter du cadre. En effet, bien souvent il est difficile de visiter un tel lieu en dehors des visites guidées, nous sommes en quelque sorte des privilégiés.

Le groupe repart et à partir de maintenant environ tous les 2 kms nous aurons un arrêt soit pour une dégustation, soit pour un ravitaillement en salé ou en sucré avec des boissons.

Un souhait qui prend forme…

Sur cette portion du parcours, le peloton est beaucoup plus fluide. Chacun à son rythme, et nous sommes dans le cœur du vignoble médocain avec des vignes à perte de vue. J’ai hâte d’arriver dans la propriété Mouton Rothschild. Mon souhait sera réalisé au km 23. Nous entrons par la propriété par une longue allée et on tombe par la suite nez à nez avec le bâtiment principal. Il est absolument magnifique.  J’entends des personnes qui s’extasient également.

Nous sommes à un peu plus de la moitié du parcours et nous nous rapprochons de St Estèphe. Les dégustations sont de plus en plus généreuses et les arrêts de plus en plus long. Ce n’est pas la chaleur qui nous ralenti car cette année nous avons un temps mitigé et des averses régulières nous rafraichissent un peu. Bien au contraire, on prend de plus en plus de temps pour discuter et échanger.

Les propriétés s’enchaînent !

Seconde propriété mythique que nous traversons : le Château Lafite Rothschild. Là, ce n’est pas le bâtiment qui m’impressionne mais le jardin à la française. Avec un verger, un potager et bassin avec fontaine. Nous sommes tout aussi nombreux à prendre place autour du bassin pour une visite rapide.

Notre périple se poursuit et nous prenons un peu de hauteur au fur à mesure. Si jusque-là le parcours était assez plat, il y a un léger dénivelé. Le château La Haye nous accueille en ayant répondu un peu partout sur la propriété des ballons gonflés à l’hélium et un orchestre rock mets littéralement le feu.

J’aperçois le Château Meyney ce qui annonce que nous sommes presque au km 36. Une fois sur place nous avons une vue imprenable sur la Gironde. Je m’y arrête quelques minutes pour une photo. Pour moi ce sera la dernière dégustation de la journée. De plus en plus de personnes marchent à présent. Mais moi, tout va pour le mieux. Je suis dans l’euphorie et j’ai assez d’énergie.

Ravitaillements uniques !

Je termine les derniers kilomètres par un morceau d’entrecôte (le marathon du médoc est connu pour cette spécificité) et par un bâtonnet de glace.

Je franchis donc la ligne d’arrivée après plus de 6h15 ! Ma montre indique que j’ai parcouru un peu plus de 44 km. Je mettrai cette différence sur le fait que nous étions en campagne et que la géolocalisation de la montre était mauvaise.

Je garde un excellent souvenir de ce Marathon du Médoc. J’y ai pris beaucoup de plaisir et j’en garderai un excellent souvenir. L’année prochaine si l’occasion se présente, j’aimerais y participer de nouveau. Je remercie le Crédit Agricole d’Aquitaine d’avoir contribuer à ce moment de bonheur. Et je conseille à tous de venir !

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