03 Avr Marathon de Paris

Happy runners, nous laissons la parole à Alexane qui nous retransmet, non sans émotion, le récit de son tout premier marathon… d’une longue série !

Je vous livre le compte rendu de ma course la plus « intense » jusqu’à aujourd’hui, le Marathon de Paris le 3 avril 2016.

J-1 :

La veille de la course, rendez-vous au salon du running avec ma copine Clémentine pour récupérer nos dossards, nous avions prévu d’y aller dès l’ouverture pour éviter la foule et pouvoir reposer nos petites jambes le reste de la journée. Dossard et sac de course récupérés, on gambade dans les allées du salon, en prenant soin de faire pleins de photos dès que nous avions une pensée pour les copains du crew ! Ensuite, je suis rentrée me reposée et dîner mon plat de course préféré, et non, ce n’est pas des pâtes !

Jour J :

ENFIN ! Après avoir enfilé mes affaires de running et mangé mon petit déjeuner favori (riz au lait, banane, framboise et chocolat), je file retrouver Clémentine dans le SAS de départ ! Pour ma part, zéro stress, juste l’envie de me lancer dans cette course enfin et d’affronter ces 42 km !

Km 1-10 :

C’est parti ! Avec Clémentine, nous avions décidé de faire la course chacune de notre côté. Je m’élance tranquillement, aucun chrono en vue, je profite du paysage et rigole de voir déjà des gens s’arrêter pour prendre des selfies. Ces 10 premiers kilomètres défilent facilement bien car j’ai la chance de croiser beaucoup de personnes de ma famille sur le bord de la route.

Km 11-20 :

Le deuxième quart de la course est marqué par l’entrée dans le bois de Vincennes, et ma première pause pipi (oui, c’est un véritable problème de runneuse quand on a une petite vessie!). J’ai la chance de retrouver mon beau père au 14 ème kilomètre et de courir un peu avec lui. Puis arrive le 3ème ravitaillement et comme les précédents, je ne m’arrête pas (car je cours avec mes propres ravitos à savoir sachets de sucre et pâte de fruits). Je me contente d’attraper une bouteille d’eau que je garde jusqu’au suivant. Cette partie de course est aussi marquée par mes retrouvrailles avec Clémentine au 18ème kilomètre.

Km 20-30 :

Ce sont pour moi, les plus « compliqués ». J’ai dû laisser ma copine au 22ème après avoir essayer de la soutenir durant 4km. J’attaque donc les quais de Seine attristée… Pourtant tout est là : le paysage, mes proches sur le bord de la route et les personnes qui se prennent en photo avec la tour Eiffel ! Pendant cette partie de la course, ma montre arrête de capter. Une bonne raison de plus pour courir au feeling, sans indication de vitesse. À partir du 29ème, je décide de marcher le long des ravitos. Quand tout à coup, j’entends une supportrice parisienne du Happy Running Crew qui crie mon prénom : ça me rebooste à fond.

Km 30-40 :

J’ai passé le fameux panneau du 30ème, celui qui est tant redouté à cause du mur… Rien ne se passe et ça me donné encore plus le sourire ! En continuant la course, je remarque que mes baskets collent au sol, à cause de tous les gels consommés puis jetés par les coureurs. À partir du 36ème et de l’entrée dans le bois de Boulogne, je commence à vraiment souffrir de la chaleur. C’est assez difficile de slalommer entre les personnes qui marchent voire s’arrêtent complètement mais je me force à trottiner même, lentement. Je passe le panneau du 40ème kilomètre et là, j’ai comme un second souffle : mes jambes repartent de plus belle ! Les 2 derniers kilomètres ne seront que du bonheur ! Je passe la ligne du 42ème, il me reste 200 mètres : je profite, j’accélère, je souris pour les photographes, je lève les bras : JE SUIS MARATHONIENNE !

Que ce soit le soir même, le lendemain ou deux mois plus tard, je n’ai qu’une chose en tête : à quand le prochain ? =)

Alexane

Happy runneuse bordelaise qui croque la vie à pleines dents, parole de pâtissière !

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